Delphine Ayrton
Delphine Ayrton prête une attention méticuleuse au soin des mots. Tant en anglais, qu’en français, elle s’amuse à lier un langage châtié, puis moderne à la fois. Elle réalise des études en philosophie et histoire de l’art, saisissant chaque opportunité pour filer à l’étranger. Après avoir assisté une rédactrice en chef à la réalisation d’un magazine culturel pour l’agence Prisma Media à Paris, elle se tourne vers le théâtre, qui semble pouvoir réunir ses multiples points d’intérêts, la langue, le corps, les aventures, l’esthétique. Ainsi, elle part étudier en Biélorussie, suivre un enseignement dit de tradition théâtrale russe. A son retour en Suisse, elle reprend des études et termine actuellement un master en Arts Socialement Engagés à la Haute Ecole d’Art et de Design. Au fil de ce cursus, elle a co-fondé le collectif dandelion qui propose des balades sensitives pour enfants et adultes, notamment sur la Robert Walser Sculpture à Bienne. Elle compose la musique et joue dans un spectacle pour enfants qui a pour thème le courage. Désormais, elle s’essaie à la radio avec le projet de la Vague à Genève, elle enseigne l’anglais à l’école Steiner, co-gère avec sa famille un centre de musique de chambre au sud de la France (Cratoule) et ne rate pas une occasion pour s’engager dans une aventure théâtrale.
Lydia Weyrich
Lydia Weyrich a grandi au bord du merveilleux lac Léman. Après des études d’anthropologie entre Lausanne (UNIL) et Montréal (UQAM), pendant lesquelles elle pratique le mime d’Etienne Decroux, la danse et la marionnette, Lydia se forme au TPR de La-Chaux-de-Fonds, aux Teintureries à Lausanne puis, pendant deux ans avec les professeurs de l’Académie des Art de Minsk, au Théâtre Républicain de la Dramaturgie Biélorusse (RTBD) au sein du programme Demain le Printemps.
Après la fin de ses études en 2018, elle a joué dans un spectacle sur des nouvelles d’Anton Tchekhov (2018), mis en scène par Serguei Tarasuk et dans La Maison de Bernarda Alba (2019) mis en scène par Alexandre Païta.
Aujourd’hui, son goût prononcé pour l’indépendance et sa passion pour la littérature et la poésie dites classiques, romantiques, champêtres ou épiques, la mène à créer, au sein des compagnies Tsanfleuron et La Renaissance, des spectacles poétiques et musicaux autour d’œuvres d’auteurs qu’elle admire.